Posté le 17 Avr 2019
“La majorité des cadres seraient prêts à quitter le salariat classique.”
Malgré un attachement fort au salariat, 57 % pourraient dans l’absolu envisager de renoncer au salariat classique :
75 % des cadres qui connaissent le portage salarial en ont une bonne image. Déléguer l’administratif et bénéficier d’une protection sociale, ce sont les deux atouts perçus du portage salarial. 65 % des cadres considèrent que le portage salarial peut répondre aux aspirations des salariés.
Les raisons de vouloir sortir du salariat classique sont bien connues :
La part des cadres indiquant qu’ils ont une bonne image du portage salarial décline avec l’âge, pour aller de 82 % pour les moins de 30 ans à 66 % pour les cadres âgés de 50 ans et plus.
Ce qui peut s’expliquer par le fait que les formes d’emploi alternatives au salariat sont plus souvent subies que choisies pour les cadres demandeurs d’emploi de 50 ans.
Près de trois cadres sur dix se projettent dans le portage salarial dans les trois ans à venir. Près de la moitié des cadres au chômage envisagent de travailler sous ce statut contre 27 % des cadres en activité.
Le portage salarial est envisagé plus fréquemment (28%) que d’autres formes d’emploi comme le micro-entrepreneuriat ou les groupements d’employeur (34 %), les entreprises à temps de travail partagé (27 %) ou les coopératives d’emploi et d’activité (21 %)
Les trois quarts des cadres interrogés se projetant dans le portage salarial estiment que cette transition serait facile.
Ce choix est jugé plus facile à l’entrée et à la sortie de la vie professionnelle : 77 % des moins de 30 ans et 78 % des 50 ans et plus estiment que cela serait facile
Pour les plus âgés, il y aurait quelques facteurs déclencheurs :
Même si les cadres évoquent les inconvénients de ce statut, comme l’incertitude à trouver des missions, près des deux tiers des cadres estiment que le portage salarial peut être une réponse aux aspirations des salariés.
Pour lire l’étude complète : Etude APEC commandée par le PEPS